Peugeot 208 vs Renault Clio IV : Le combat de l’année ! (1/2)

Si il y a bien deux modèles, en 2015, qui trustent les premières places des ventes de véhicules neuf en France, ce sont les Peugeot 208 et les Clio IV. La première nommée, sur le marché en remplacement des 206/207, est arrivée il y a peu, alors que la Clio souffle ses 26 bougies en 2015.

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Il nous semblait évident, en cette fin d’année 2015, d’écrire un papier sur les deux stars de la catégorie des citadines, du moins en France. D’un côté, la nouvelle Peugeot 208, dont la commercialisation de la Phase I a débuté en 2012, a la lourde tâche de succéder à des prédécesseurs de grandes soeurs, nommées Peugeot 206, 207 et même 206+. Concrètement, Peugeot cherche, avec la 208, à rester maître de la citadine, comme dans les années 2000 et l’explosion de la 206. De l’autre côté, une 4ème génération de Clio qui n’a plus franchement grand chose à voir avec les Phase I et II (voire même phase III, car la calandre est totalement différente), que Renault a voulu placer comme une concurrente de la Volkswagen Polo. Un pari risqué pour la marque au losange, en tête grâce à la Clio par rapport à PSA sur les exercices 2014 / 2015. Une chose est sure, en tout cas, avant d’aborder cet épineux dossier que nous avons une nouvelle fois décidé d’aborder en deux parties : Renault et Peugeot étaient attendus au tournant en début d’année, à la sortie de ces 2 modèles prédestinés à devenir phares. Dans un premier temps, nous allons aborder la sochalienne, qui sort les griffes sur ce marché très concurrentiel. C’est parti!

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Peugeot 208 : Une position à stabiliser

Le contexte de la Peugeot 208 nouvelle génération n’est pas optimal. Après 3 ans de carrière, c’est le traditionnel moment du reliftage pour la remplaçante supposée de la 207. Supposée, car la 208 n’a malheureusement jamais su s’imposer comme ses grandes sœurs par le passé. Jamais, la Peugeot 208 n’a pu passer devant la Clio, même si la vision du marché européen est favorable à la marque au lion. Cette nouvelle génération a donc une lourde mission : devenir enfin LA référence du segment. Équipée du fameux iCockpit, avec son volant réduit, la 208 avait fait couler beaucoup d’encre à sa sortie. Pourtant et aux premiers abords, cela n’a apparemment pas refroidi Peugeot : le petit volant est toujours là et la marque au lion le défend bec et ongles. Excellente innovation pour les plus petites tailles, il est vrai qu’au-delà d’1m80, la position de conduite est plus dure à trouver que dans un véhicule traditionnel. Peugeot est donc persuadé que ce volant n’a pas effrayé quelques éventuels acquéreurs. D’un point de vue extérieur, le restylage effectué fait effet : si la 208 première génération paraissait un peu monotone, force est de constater que la 208 est à l’image des Peugeot versions 2015, soit modernes et élégantes. De plus, la voiture dispose d’une belle surface de chargement (le coffre a une capacité d’accueil de 285 litres), même si c’est encore un peu en dessous des statistiques offertes par la Clio. Enfin, notons l’arrivée de 3 nouveaux coloris pour la 208, tantôt vintage, tantôt à la mode : l’Orange Power (métalisé), Ice Grey et Ice Silver (à moitié mat).

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Motorisations, transmissions et tarifs

L’une des bonnes informations quant au restylage de cette 208 concerne son prix : la hausse maximale sur les motorisations reprises de la première version est de 50€. De plus, Peugeot a decidé de gonfler son e-HDi de 92 chevaux, afin de le passer à 100 chevaux. Pour cela, il faudra débourser 1400€ de plus que pour la première version, soit 20 500 €, tout de même. Pour la version essence, qui abrite elle aussi un nouveau bloc de 110 chevaux, il faudra débourser grosso modo 19 000€. La 208 n’est donc pas accessible à toutes les fortunes, même si elle est facilement accessible en leasing par exemple. Bien sur et même si nous n’allons pas en parler dans cet essai, Peugeot propose des versions plus extrêmes, comme la désormais fameuse 208 GTi, qui reprend les codes historiques de la marque. Au niveau des transmissions, pas de grandes révolutions chez Peugeot qui reconduit ses boîte 5 et 6 rapports, si ce n’est l’arrivée de la nouvelle boîte Eat6. Eat6 est un nouveau concept de boîte automatique, qui a été élu au titre de la meilleure boîte automatique du monde, ce qui n’est pas rien et il faut le souligner. En terme de tarifs, enfin et comme dit plus haut, il vous faudra débourser entre 19 000 € et 30 000 € pour acquérir la dernière née des citadines du lion, entre une version entrée-de-gamme de 92 chevaux et la bête sportive.

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En résumé…

LES PLUS

  • Prix accessible
  • Motorisations fiables et économes
  • Equipements modernes

LES MOINS

  • L’écart de prix pour la version 110 chevaux
  • Le petit volant, pour les grands gabarits
  • L’absence de lecteur CD de série

En clair, voilà une excellente voiture citadine que propose Peugeot ici, quelque peu perfectible mais qui dépasse pour sur la première version de la 208. Suffisant pour détrôner la Clio IV? Nous verrons cela dans le prochain volet de ce dossier!

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