Les prochaines hybrides visent une consommation inférieure à 2 litres aux 100 km
Un véhicule hybride, abordable, et capable de consommer moins de deux litres aux cent kilomètres, vous ne pensez pas que ceci soit possible ? Pourtant ces véhicules devraient bientôt être commercialisés, au grand dam des géants pétroliers…
Un hybride essence et air comprimé
Les constructeurs français sont attendus au Salon de l’Auto de Paris pour dévoiler un peu plus leur nouvelle technologie hybride. PSA et Renault souhaitent démontrer cette prouesse en exposant 3 véhicules ultra-basse consommation. Pour PSA, il s’agirait de la technologie baptisée « Hybrid Air », appliquée à un Peugeot 208 et à une Citroen C4 Cactus.
1l/100 pour Renault
Renault présentera l’Eolab, de taille similaire à une Clio, ce véhicule devrait pouvoir atteindre une consommation infime de 1l aux 100 kilomètres. En plus d’être un véhicule à faible consommation, ce dernier devrait être, contrairement à la majorité des véhicules hybrides, d’afficher un prix accessible à tous a souligné le directeur de l’ingénierie mécanique de la marque, Gaspar Gasco Abellan. Cette nouvelle technologie semble, pour le moment, plus prometteuse que ce qu’il se fait en électrique. Car avec les véhicules électriques, le plus grand frein des consommateurs reste l’autonomie, en plus d’un coût à l’achat et à l’entretien beaucoup plus élevé.
2,5 l en moins que ce qu’il se fait actuellement
Pour le moment, les meilleurs véhicules citadins consomment environ 3,5 l/100 km, pour des moteurs diesel ou hybride essence-électricité. Les constructeurs semblent donc bien partis pour battre de nouveaux records et respecter l’engagement de la PFA qui est de diviser par deux la consommation d’essence d’ici 2020.
Toyota leader de l’hybride
En 2014, Toyota reste le leader du marché de l’hybride en France avec ses versions hybrides des célèbres Yaris, Auris, mais aussi, de la pionnière, la Toyota Prius. Néanmoins ces véhicules coûte généralement plus cher que les modèles doté d’une motorisation classique. De ce fait, les véhicules hybrides ne représentent encore qu’une faible part du parc automobile français.
