Dossier : Acheter une voiture neuve (3/3)

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Après avoir abordé avec vous, ces dernières semaines, les différentes méthodes de financement s’offrant à vous dans le cadre de l’achat d’un véhicule neuf, nous voulions aborder, avec vous, un sujet plus technique mais totalement d’actualité, à l’heure du scandale du Dieselgate : la motorisation de votre véhicule. Après ça, normalement, plus rien ne vous échappera pour acquérir une nouvelle automobile!

Ces dernières années, une motorisation plus qu’une autre a été en vogue en France, mais aussi en Europe : c’est bien sur le diesel. Plus cher à l’achat, mais beaucoup plus économe en carburant, c’est LE choix n°1 effectué sur notre territoire lorsque l’on souhaite acquérir un véhicule, qu’il soit d’ailleurs neuf ou d’occasion. Fini les risques de panne sèche au-delà des 500 kilomètres effectués, un plein de gazole peut nous permettre d’effectuer… plus de 1000 kilomètres d’autoroute, c’est donc une très bonne nouvelle pour les trajets longs de type vacances. On pourrait donc penser que le choix du diesel et est restera la référence, mais de nouvelles variables sont à prendre en compte. En effet, de plus en plus d’études scientifiques montrent et prouvent la dangerosité des particules émises par les moteurs diesel, notamment les plus anciens, qui polluent l’atmosphère mais mettent également en danger les automobilistes. Les particules émises rentrent dans l’habitacle de la voiture et le conducteur n’a pas d’autres choix que de respirer ces mauvaises absorptions. Pour contrer cela, l’état français pénalise, tout comme le gouvernement européen, l’utilisation de vieux moteurs diesel, et va dès 2016 malusser l’achat de nouveaux véhicules du genre! Même combat pour le prix du gazole : il va augmenter significativement, et cela nous amène donc à nous poser la question de la rentabilité d’un tel moteur.

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Un moteur diesel, issu d’une Peugeot 208

Le retour du moteur essence ?

En parallèle de ce bannissement des motorisations diesel, l’état français semble plus enclin à favoriser l’achat de véhicules aux motorisations essence. En effet, on le sait également et en même temps que la hausse du prix du gazole, la France va baisser le prix de l’essence à partir de 2016. Ou du moins de la taxe, bien entendu, prélevée à l’achat d’un litre du précieux sésame. Ce qui, finalement, risque de chambouler, d’ici 2 à 5 ans, le parc automobile thermique français : alors que jusque-là, nous favorisions les motorisations gazole, il pourrait devenir plus intéressant de passer sur un véhicule essence! En effet, vous le savez aussi, un véhicule essence coûte moins cher à l’achat, de par la complexité inférieure de sa conception mécanique et technologique. Mais l’avantage numéro 1 de ce type de véhicule, c’est les frais d’entretien! En effet, un véhicule essence demande beaucoup moins d’entretien qu’un véhicule diesel (beaucoup moins de problèmes électroniques, filtres à air moins encombrés, courroies de distribution moins sollicitées…), donc moins de frais. Alors certes, le véhicule essence consommera plus de carburant qu’un véhicule diesel (et encore, là-aussi, les ingénieurs ont fait d’énormes progrès en terme de consommation afin d’équilibrer les performances de ces deux motorisations), mais à terme, l’économie peut devenir très intéressante. Sachez aussi qu’en général, un véhicule essence, à performances équivalentes avec son homologue diesel, vous coûtera moins cher en assurance.

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Vous pourriez faire ce geste plus souvent à l’avenir!

Où en-sont les nouvelles technologies?

Bien sur, nous venons de vous parler des technologies thermiques, mais elles ne sont pas les seules, aujourd’hui sur le marché de l’automobile. Deux types de motorisations sont également proposées sur le marche : l’hybride et le tout électrique. Dans le premier cas, il s’agit de faire tourner un moteur thermique, qui entraîne un moteur électrique (de type batterie), et qui permet une fois le réservoir de carburant vidé, de l’utiliser pour faire circuler la voiture. Le procédé a été lancé en 1999 par Toyota, et sa Prius (pour les particuliers, bien entendu), et n’a cessé de croître. Seul problème depuis 2014 : en France, l’état n’aide plus suffisamment l’achat de ce type de véhicules propres, pour la simple et bonne raison… qu’ils ne sont plus les plus propres, et qu’ils obligent à consommer du carburant. Pour pallier à ça, l’autre alternative à la mode est bien sur le tout électrique. Elles s’appellent Renault Zoé, Nissan LEAF ou encore BMW i3, et nous en croisons de plus en plus chaque jour, sur nos routes. On le sait, c’est LA technologie du futur, avec 0 émissions de mauvaises particules. C’est d’autant plus le cas depuis que le scandale du Dieselgate a éclaté, mais ce type de véhicules posent malheureusement plusieurs problèmes. D’une part, nous ne connaissons pas encore la pollution engendrée par la conception des batteries de ces véhicules, qui, selon certains spécialistes, pourrait être tout aussi nocive que celle de plusieurs véhicules diesel sur un périphérique de métropole. D’autre part et c’est bien dommage, force est de constater que ce mouvement est encore trop confidentiel, le nombre de prises en libre service n’étant pas encore assez suffisant pour imaginer d’effectuer des trajets un peu plus longs que ceux que nous pouvons actuellement faire. Tant que les stations-services ne proposeront pas systématiquement à leurs clients de recharger leurs véhicules électriques, leur développement ne sera malheureusement pas possible à grande échelle. En France, il devrait y en avoir 13 000 d’ici la fin de l’année… pour 38 millions de véhicules immatriculés. Il y a du boulot!

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La Nissan LEAF est la voiture électrique la plus vendue au monde

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